Depuis la Marmotte, quelques jours de repos et l'envie qui revient, voici mon prochain challenge qui se dessine à l'horizon; les contre-la-montre de l'automne et autres "gentlemen".
Mon plus gros souci étant d'adapter progressivement mes habitudes de position sur le vélo classique vers le vélo de CLM, je pensais avoir beaucoup de difficultés à réaliser ce passage forcé, mais finalement pour l'instant cela se fait...Il faut dire que mon épaule gauche est vraiment très raide depuis une subluxation (chute en vtt), avec déchirure de la coiffe des rotateurs, mais je m'en accommode très bien en tenant le prolongateur gauche par le dessous.
Je vais progressivement descendre la partie cintre-potence afin de provoquer une position la plus aérodynamique possible, sans toutefois dépasser une certaine limite au delà de laquelle des watts sont gaspillés en raison d'une mauvaise respiration.
En général on estime à 20 ou 30 watts la différence entre FTP velo normal et FTP CLM. Mais paradoxalement pas pour tous les cyclistes, et j'ai la joie de faire partie de ces exceptions, car un test me donne environ 302w actuellement en position aéro et 295/300w sur mon Scott de route, enfin une bonne nouvelle!
Coté entrainement, je vais privilégier des intervalles au seuil et en soutien de PMA, en gros des séances de 10 puis 20 puis 30 mn en L4, et des 5x5mn ou 8x3mn à L5. Mes 2 semaines de vacances en Bretagne à partir du 7 Aout seront les bienvenues après cet hiver rude et ce printemps pluvieux!...
Bon, pour le reste je reviens juste un peu sur mon echec de la Marmotte; Je prends date ici même que:
-Je serai au départ l'an prochain, avec cet objectif de passer en 8h!
-Je n'aurai surement pas le même surpoids que cette année (ça c'est sur!)
-J'aurai décalé mon pic de forme vers Juillet afin d'éviter de tomber dans un puits sans fond de méforme juste pour début Juillet comme cela a été le cas cette saison!...Pour l'instant je n'ai aucune idée la façon d'y parvenir mais j'ai tout l'hiver pour y penser!
En attendant, petite sortie dans le Beaufortain ce week end, Sebastien m'a donné envie avec son dernier article, ce parcours semble somptueux!...
5 commentaires:
Bonjour Obélix,
Tout juste "redescendu" de Briançon et ses cols alentours ("mes cols"), je parcours ton blog.
Donc ta fin de saison tournera autour de l'exercice du chrono. Et voilà aussi que l'idée d'une Marmotte 2011 est repassée par ta tête. On peut vivre sans cette course, mais je retiens surtout que c'est le signe d'une bonne digestion de la déception de cette année, même si comme pour nous tous, il y en aura d'autres ... Pour autant je t'en souhaite le moins possible !
Dans cette perspective future, j'aurais été "inquiet", ou j'aurais trouvé "dommage" (je sais pas bien comment exprimer ça) que tu te cantonnes à ce travail spécifique de chrono, court, intense. Certains intervenants t'ont soumis l'idée de "stage montagne". Cela me semble un bon conseil. J'aurais tendance à élargir cette notion de stage montagne. Comment dire : profiter de l'été, de l'arrière-saison, de ta relative proximité des grands cols (pentus, très important) pour t'envoyer des sorties longues avec un max de dénivelé. Cela me semble très utile : ce que notre corps apprend aujourd'hui, il le reservira d'une manière ou d'une autre demain, même, et surtout, si demain est loin ... L'hiver ça sert aussi à digérer autre chose que les repas de fin d'année. Avantage à rouler aussi de la sorte, sur un mode "à la Patrick Bernard", c'est qu'avec l'éloignement de l'objectif, il n'y a pas d'arrières-pensées, pas d'évaluation permanente, ... pas de stress. Juste le bonheur cyclotouriste, mais cyclotouriste sportif, quand même !
Alors bonnes cyclosportives d'arrière-saison, bonnes vacances dans le vent breton, bons chronos.
Ah oui : la question d'arriver en forme, et pas usé, voire crâmé, début juillet 2011. Il y a bien une "méthode". Hum : "ne pas préparer". Hum, je veux dire, "pas trop". Faire du vélo, à ta manière, avec ou sans les mesures. Et si tu participes aux cyclos du printemps, ne pas en faire des objectifs, mais les prendre à la volée, comme elles viennent. Hum, j'aurais tendance à me les prendre en semaines pleines d'entraînement, sans aucune récup préalable particulière. Comme ça, on est sûr de pas trop investir le corps, encore moins et surtout la tête (c'est de là-haut qu'on est malade non ?). Et en prime, c'est même pas gagné que le résultat soit moins bon ! Pour résumer, même si chacun a ses propres rythmes, je crois que pour quelqu'un qui exerce une activité professionnelle un minimum prenante, arriver en pleine forme en juillet est difficilement compatible avec un hiver plein et un printemps du même tonneau.
Pas facile la frustration, on en est tous là ...
Comment dire : à chaque fois que j'ai "freiné" PARCE QUE la forme semblait arriver, plutôt que d'en profiter un max et de bouffer le gâteau d'un coup, j'ai l'impression d'avoir eu au final une saison bien plus continue et bien plus agréable. Pas facile.
Bon, allez, bonne route à toi, et si des fois je devais prendre le départ de la forestière cyclo (un peu loin de chez moi), je te le ferai savoir. Tu chercheras alors le plus petit du paquet, et ça sera moi !
Salut Pascal,
Le gros challenge pour l'an prochain va effectivement consister à gérer le printemps afin de "durer" jusqu'à début Juillet...pas facile car quand l'envie et la forme sont là en Mai, c'est dur de ne pas en profiter! Mais bon, ça vaut le coup.
Normalement j'ai prévu la Forestière et la Vercors Drome, en attendant j'ai fait pas mal de sorties avec cols, dont une la semaine dernière avec Pierre Ledac que tu connais surement. Pis c'est raté pour le mois d'Aout car je pars en Bretagne (Morbihan) et là c'est un peu le plat pays!
Au plaisir de te voir!
Du peu de contacts cyclsites que j'ai (je roule quasimment toujours seul), cela semble un lot assez largement répandu : un gros arrivage de forme au mois de mai, avec tous ses symptômes plus agréables les uns que les autres, et une subite pénurie en juin. C'est, plus ou moins selon les années, mon cas : mois de juin "délicat". Peut-être une solution réside dans une coupure totale, et "programmée", huit jours pleins, enfin, vides, fin mai. Sais pas.
Ce que je sais, c'est qu'une coupure totale, huit jours, c'est vraiment sans conséquences, quoique nos inquiétudes en disent ... Déjà fait, plusieurs fois. Tiens, demandons à Sylvain Chavanel où et quand il est allé chercher ce surcroît de force de juillet ...
Sinon, je ne connais pas Pierre Ledac autrement (et sauf erreur de personne) que par quelques visites de son blog "Roules et tu sauras, blog de Bugno", juste avant qu'il ne ferme. Bien que ne pratiquant aucune mesure en pédalant, je trouvais ce blog vraiment très intéressant, parce que le fruit d'un travail de relation "théorie-terrain" très rigoureux ... et intelligent. D'ailleurs, si j'ai tout bien compris, Pierre a significativement amélioré son niveau cycliste par ce biais (il y a pire et plus malhonnête comme biais ...), et rien que pour ça, bravo. Et puis Patrick a déjà évoqué le nom de Pierre au cours d'une conversation ici ou là.
Tiens, ou qu'il est passé celui-là ? Il est passé me voir un soir à Briançon, le lendemain il partait à vélo avec son copain Dominique pour je sais plus quelle gare dans les Alpes du Nord, direction Venise, bagage à dos de seulement 4 kg pour lui, un peu plus pour Dominique, leur truc consistait à rallier Briançon en une dizaine de journées cyclistes, d'hôtels en hôtels. Sauf erreur ça devait se finir début août, ... on y est.
Pas besoin d'être présent pour savoir déjà que le grand machin, sac à dos ou pas, distances de mulets ou pas, il s'est envoyé un certain nombre de cols au chrono, départ pris pile poil au même endroit que dix ans plus tôt, arrivée idem, et d'ailleurs si ça se trouve à cette heure-ci il est en train de tout compiler-comparer ... Patrick, si tu lis, je te la fais la conclusion, ne te fatigue pas : sur ces dix dernières années, ben tu as pris dix ans.
Il est costaud, Pierre Ledac, si je ne me trompe pas de cycliste.
Tu me pardonneras, Obélix, ce détournement de blog, hein.
En Bretagne, il m'arrive de pédaler avec mon ex et unique partenaire vélo, qu'a pas trouvé mieux qu'aller soigner les gens de Fouesnant, comme s'il n'y avait pas suffisamment de malades en Lorraine, à commencer par moi. Quel vent ! Alors, les pentes seront moins rudes et moins longues, un peu plus clairsemées aussi, mais tu devrais trouver de quoi aguerrir encore un peu plus tes cuisses et ton mental, si le coeur venait à t'en dire ...
Bon séjour, et peut-être, sait-on jamais, à bientôt, ici, ou encore là.
Pascal Mathis.
Oui, Pierre a su défricher avec beaucoup d'intelligence et d'humilité le vaste terrain du powertraining en France, et ses progrès cyclistes en font un exemple à suivre pour ceux qui s'interessent à cet aspect du vélo. J'essaye de suivre cette voie aussi (avec plus de difficultés!)...
Alors le grand nous fait une sorte d'"orient express" en binome? Joli parcours ma foi, tel que je connais un peu maintenant le personnage, ça ne m'étonnerait pas qu'ils fassent un "détour" pas les Dolomites!
Si le périple n'était tracé que dans ses grandes lignes, histoire de pouvoir faire avec les aléas météos, et aussi les envies du jour, je crois qu'effectivement les Dolomites étaient prévues.
On ne devrait pas tarder à le savoir ...
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