mardi 26 août 2008

FTP outdoor de Aout: 282W

Ben voila, depuis début Juin je n'avais pas pris le temps (et le courage!) de réaliser un test FTP, snif, ça ne s'arrange pas! Au delà des chiffres bruts, je vais tenter une analyse objective (si, c'est possible ;-)) de ce net retour en arrière. Il semble en fait que je suis revenu au niveau de Mai, et probablement depuis pas mal de semaines car mes sensations récentes n'étaient pas terribles.
Sur ce test je suis à 303 W en CP20, ce qui donne FTP= 303*0.93= 282W. Plusieurs remarques:

1/ Depuis la fin de l'hiver j'ai entamé un régime alimentaire un peu différent de ce que je pratiquais, avec surveillance de la masse grasse. Je ne détaillerai pas ce régime, toujours est il que je suis tombé à 72 kg (+/- 500g) en ce moment, alors que cet hiver je tournais à 76/77kg et que l'an dernier à la même époque je pesais 79kg. Ce choix (cela en est un!) est concomitant à la mise en marche de cet entraînement à base de mesure de la puissance. En effet, d'une part il permet de réaliser à quel point le rapport poids/puissance est important en cyclisme, et d'autre part il impose une attention périphérique quant aux paramètres secondaires; ce n'est pas la peine de dépenser des fortunes en pièces light et autres déplacements pour se rendre aux cyclosportives si l'on est pas capable d'atteindre un poids de forme.
Bref, chacun connaît ses priorités, étant renseigné car pratiquant une profession de santé, je ne pense pas avoir trop tiré sur le fil, mais cela reste fatiguant de concilier perte de poids et activité sportive, néanmoins même en surveillant de près la masse maigre, il s'avère que la perte est indéniable et se ressent forcement sur la performance.

2/ J'ai fait pas mal d'erreurs de débutant dans l'agencement des périodes de travail. Parti sur une base foncière tout de même solide, j'ai commencé par travailler le L4 cet hiver, puis du L5 en intervalles longs, revenu sur du L4 en Juin, puis ré entamé du L5 court en Août. Ce qui me vaut en ce moment de n'avoir fait en L4 que des sorties en SST haut, moins spécifique que du 100% de ftp. En revanche, le L5 court du mois d'août (30/45 sur le vtt) en Bretagne m'a permis de conserver une PMA de 359W (mesure cette semaine), donc très stable par rapport à la précédente, en valeur absolue, mais qui a augmenté en rapport avec ma perte de masse corporelle. Tout de même un petit point positif...;-)

Je commence à réfléchir sur la succession de mes périodes d'entraînement pour 2009, je ne referai certainement pas la même chose.

3/ Pour ce qui est du test en lui même, je suis parti avec l'idée d'un CP20 autour de 310/320w, mais j'ai vite déchanté, on voit que la courbe de puissance est tout sauf du négative split! péché d'orgueil sans doute...Mes zones de Coggan vont changer, la calibration de mes séances de L5 vont s'adapter... Il faut dire que le fait de n'avoir pas fait de test pendant 2 mois a malheureusement biaisé pas mal de mes séances de PMA de juillet que je trouvais ma foi extrèmement dures...

4/ J'avais prévu quelques courses pour la fin de saison, je vais sans doute les faire dans une optique d'entrainement, sans en faire des objectifs mais de toute façon cette saison ne peut que servir pour l'an prochain.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Attention aux conditions climatiques (t°, humidité) particulièrement défavorable en juillet et août.

Cela fait 2 ans, maintenant, que je vois mes puissances de juillet et aoûr revenir à celle d'avril-mai à cause de la température.
Cela revient à la normale avec la fraicheur (la semaine dernière cette année, mi septembre en 2007).

Vérifie les tempéraures. Sur des éfforts de 10 à 15 minutes, entre 25 et 30 °C, j'estime la "perte" à 20/30 W en fonction de l'ensoillement (direct ou pas) et de l'humidité (haute ou pas).

Pas d'affolement donc.

gester

Obelix a dit…

Salut Gester,

J'avais lu ta remarque sur le blog de Bugno et je suis assez d'accord avec toi sur l'influence des conditions climatiques et plus précisément de l'hygrométrie qui joue probablement un grand role. Pour ce qui me concerne, les tests ont été malheureusement réalisés dans des conditions assez similaires.
Je crois plus à une adaptation de nos rythmes biologiques, la chronobiologie est un vaste champs d'investigations passionnant, je pense qu'un etre humain n'est pas capable de produire la même qualité d'effort physique tout au long de l'année, nos hormones et autres capteurs de lumière nous le rappellent!

(ce qui me fait souvent sourire lorsque je vois des sportifs soit disant marchant à l'eau claire qui assurent de janvier à decembre des performances maximales!)