FTP : Il s’agit de la puissance au seuil anaérobie, par définition celle qu’il est possible de développer lors d’un contre la montre de 1 heure. Son estimation est diversement traitée, je vous conseille la lecture de ce post pour en savoir plus sur cette estimation. C’est un paramètre de grande importance car il détermine une zone d’effort au delà de laquelle il est difficile de rester très longtemps, alors que légèrement en deçà il est possible avec de l’endurance de rester plusieurs heures. C’est donc un cap que les professionnels connaissent bien, souvent à partir de sensations, mais aussi de plus en plus grâce aux capteurs.
Rendement : Le rendement mécanique du cycliste, comme très bien expliqué par Bugno dans ce blog, dépend surtout de 3 variables importantes pour la performance : La puissance du coureur lors de l’exercice étudié, le % moyen de sa fréquence cardiaque par rapport à sa fréquence de réserve pendant cet exercice, et sa PMA ce jour là.
Pour simplifier, disons que lorsque la PMA et/ou la fréquence cardiaque moyenne de l’exercice augmentent, le rendement baisse, et inversement il augmente si la puissance moyenne lors de l’exercice augmente, selon la formule :
Rdt = 30.5 * Pmoy / (Fcmoy * (PMA * 0.01141 + 0.435))
Je note ce paramètre seulement sur le 2ème bloc de 20mn des séances de L4 sur Home trainer, ou bien lors des montées de cols pour affiner la perte de rendement au fil de la sortie. Il n’est pas rare en effet de partir sur la première montée de 30mn aux alentours de 24% et de lentement s’effondrer vers 19% dans le 4eme col de la journée, sous influence de facteurs tels que la chaleur , le froid ou le fait d’être parti trop vite…
Récupération : Le test de Ruffier permet d’estimer la faculté de freinage cardiaque après un effort, il détermine la possibilité d’enchaîner les efforts soutenus et de récupérer entre ces efforts afin d’économiser à la fois le glycogène et l’oxygène. Dans le même ordre d’idée, on peut tester la récupération 1’30 après FC max , estimé en % de récup ; par exemple si Fcmax = 177 après une montée longue et technique, on s’arrête 1’30, si FC= 105 puls à ce moment là, la récupération est de 72 puls sur 177, soit 41%.
TSS, CTL, ATL, TSB ; paramètres issus des publications de A. Coggan et coll. Il s’agit d’algorithmes utilisant comme principale variable la puissance développée par le cycliste. Ils impliquent l’utilisation d’un logiciel de traitement des informations recueillies par le capteur qui rend toute une batterie de graphiques permettant de se situer au niveau fraîcheur physique, état d’entraînement et état de fatigue. Le plus représentatif de ces graphiques étant le PMC, j'avais déjà fait une petite bafouille dessus.
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