Beaucoup d'entraîneurs de haut niveau, avec des athlètes aux résultats excellents, utilisent cette récente et quelque peu révolutionnaire façon de développer les qualités de leurs coureurs. Autrefois il s'agissait surtout en cette époque de l'année de "construire le foncier" en accumulant les km, souvent à allure réduite (il faut en effet sacrément rouler doucement pour pouvoir accumuler 6 à 7h de route!), conduisant souvent les moins doués à une sorte de diéselisation.La mode est au SST, et à l'entraînement scientifique, organisé autour de filères énergétiques à développer. On pense maintenant que des sorties courtes autour de 95% de la puissance au seuil (FTP) permettent un bien meilleur travail pour construire cette base foncière, comme en témoigne le graphique ci dessus. Le tout est de savoir au bout de combien de temps à ce tarif la base est construite. Le logiciel Training Peaks peut aider avec la notion de PMC dont on a déjà parlé, mais en donnant un résultat plus quantitatif que qualitatif.
En tous les cas, je pense continuer à travailler dans cette zone L4 encore majoritairement jusque mi Février, ensuite je commencerai des exercices visant à améliorer ma VO2max, mais en conservant au moins une à deux séances mensuelles de SST. En guise de transition, je vais effectuer aussi des sorties de vtt axées sur la force, en privilégiant des rapports de vitesse un peu élevés à fréquence basse de pédalage.
Tout ça devrait nous amener à partir de mi février donc à des séances de PMA de type modèle de Gimenez ou Thibault. Il ne s'agit d'ailleurs pas seulement de pousser un peu la PMA par développement de VO2max car cette valeur est génétiquement fixée et difficile à relever dans de fortes proportions, mais aussi de travailler le temps de soutien de cette PMA, ce qui est un objectif d'entraînement plus réalisable et beaucoup plus utile dans une optique de cyclosportive de montagne.
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